Conseils pratiques - Ce que vous pouvez faire durant la consultation
Lors de la consultation, soyez conscient que vous avez un rôle décisif à jouer. Vous pouvez déterminer spécifiquement ce dont la victime potentielle a besoin. fedpol fournit à cet effet une liste d'indicateurs auxquels vous pouvez vous référer. Ces indicateurs, qui prennent en compte les aspects physiques et psychologiques, constituent une aide pour reconnaître une victime de la traite. Avant la consultation, assurez votre propre sécurité et celle de la victime. Écartez la personne accompagnante pour garantir que la victime réponde elle-même aux questions. Tenez compte de la nationalité, de la religion et du sexe de la patiente / du patient. Il est inutile de procéder à l'interrogation de la victime sur sa situation d'exploitation, mais restez dans les confins du diagnostic médical.
À la suite de la consultation, il est possible de permettre à la victime d'entrer en contact avec des organisations d'aide aux victimes, voire, si elle le souhaite, de témoigner auprès des autorités policières.
Afin de gagner du temps, d'établir une relation de confiance et d'informer la victime, la communication est centrale. À ce titre, il est recommandé de faire appel à un/e interprète communautaire qualifié/e. Ces professionnels connaissent les spécificités culturelles inhérentes à chaque langue, sont en mesure de percevoir les éventuelles difficultés de communication et d'y réagir de manière appropriée. Pour que la confidentialité des propos échangés soit absolument garantie, vous pouvez rappeler si nécessaire à l'interprète qu'il/elle n'est pas autorisé/e à donner des informations à des tiers et que la conversation doit rester strictement confidentielle.
Pour plus d'informations à ce sujet, vous pouvez consulter le site
ou encore prendre contact avec le Service national d'interprétariat téléphonique: tél. 0842 442 442
Dernière modification 06.07.2018