Politique d'immigration

La politique suisse en matière d’immigration se caractérise par un système dit binaire. Depuis la conclusion de l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) entre l’Union européenne (UE) et la Suisse, entré en vigueur le 1er juin 2002 (dans un premier temps seulement pour les anciens Etats-membres de l’UE), on fait la distinction entre les personnes immigrant depuis l’espace de l’UE/AELE et celles provenant d’Etats tiers. De par l’extension de l’UE, le 1er mai 2004, l’introduction progressive de la libre circulation des personnes provenant des dix nouveaux Etats-membres de l’UE a été réglée. Le 8 février 2009 enfin, le Peuple suisse s’est exprimé en faveur de la reconduction de l’ALCP et de l’extension de l’accord sur la libre circulation à la Roumanie et à la Bulgarie. L’accord de libre circulation des personnes simplifie les conditions de vie et de travail des ressortissants des Etats-membres de l’UE en Suisse et celles des Suisses vivant dans l’espace de l’UE. Le droit relatif à la libre circulation des personnes est complété par la reconnaissance réciproque de diplômes professionnels, le droit d’acquérir des biens immobiliers et la coordination des systèmes d’assurances sociales. Ces mêmes dispositions s’appliquent également aux ressortissants des pays faisant partie de l’AELE.

Des dispositions particulières s’appliquent aux personnes provenant d’Etats tiers. Aux termes de la loi fédérale sur les étrangers (LEtr), l’admission au sein du marché du travail est réservée aux personnes qualifiées. Le Conseil fédéral fixe chaque année un nombre maximal d’autorisations de séjour de courte durée et d’autorisations de séjour à l’année. En 2020, il a ainsi fixé le nombre maximal à 4000 autorisations de séjour de courte durée et à 4500 autorisations de séjour à l’année.

Dernière modification 19.09.2023

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